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C.R.S. 14 – Bordeaux (Cenon (33)
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Les fleurs de lys d’or sur fond d’azur représentent la monarchie Royale. Le léopard d’or, sur fond de gueules, rappelle que Bordeaux était la capitale de la province de Guyenne. Le château reproduit les tours de l’ancien hôtel de ville dont il reste aujourd’hui la Grosse cloche de la ville de Bordeaux (33).
Les eaux de la Garonne baignent ces tours et le croissant symbolise la courbe décrite par le fleuve devant la ville et le port de la Lune.Sur le tout, la biche de Cenon (33) nouvelle ville d’implantation de la CRS 14. La légende de la Biche de Cenon. En 778, Roland et son armée se rendant en Espagne, arrivèrent à la colline de Cenon. Saisi d’une inspiration divine, Roland sonna du cor. Au son de l’olifant, une biche blanche effrayée surgit de la forêt. Descendant la colline, elle traversa le marais et franchit la Garonne à un passage guéable qu’elle connaissait bien. Cette fuite éperdue ayant lieu sous ses yeux, Roland n’eut plus qu’à suivre la trace de la biche et, ses soldats derrière lui, franchit la Garonne. |
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C.R.S. 17 – Bergerac (24)
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D’azur semé de fleurs de lys d’or, parti aussi d’azur, à un dragon volant d’or lampassé de gueules et posé en pal.
A dextre : Les fleurs de lys, symbolisent à l’origine l’attachement de Bergerac à la cause royale en 1322.
A senestre : La Gratusse. La légende rapporte qu’à l’époque romaine, Pétrocoria-Périgueux eut à se débarrasser d’un terrible dragon qui avait pris la fâcheuse habitude de dévorer, chaque soir, l’un des habitants de la cité jusqu’au jour où Front, brandissant un cep de vigne, cria, au moment où la bête allait l’emporter : « Vade retro Satanas ». Le dragon disparut. Cependant, il revint quelque temps plus tard… à Lalinde. Gratusse à Périgueux, Coulobre à Lalinde. Un légionnaire conduisit Front dans une barque jusqu’au repère du prédateur. Là, le vieil homme brandit à nouveau le cep de vigne, prononça la fameuse phrase et le monstre fut, cette fois-ci, aspiré par les eaux qui s’étaient ouvertes dans un immense fracas.
Alors apparaît le sceau des consuls de Bergerac : Le dragon, les fleurs de lys et l’inscription « Sigillum Consulatus Universitatis Villœ Bragériaci ». (Sceau du consulat de la communauté de la ville de Bergerac (24). |
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C.R.S. 18 – Poitiers (86)
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L’insigne de la compagnie représente les armes de Poitiers (86).
Le détail de ces armes indique :
– Un lion, rampant de gueules, sur fond d’argent, armé et lampassé d’or,
– Une bordure de sable chargée de neuf besants d’or, celle-ci était chargée de douze monnaies d’or symbolisant les douze échevins. Saint-Louis pris officiellement possession de la ville et la donna en apanage à son frère Alphonse en 1241 qui supprima trois besants pour en laisser neuf, marque du roi Louis IX (Saint Louis). Sur l’insigne de la compagnie les douze besants sont représentés.
– Le sceau fut orné du chef de France brochant (azur orné de trois fleurs de lys d’or). |
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C.R.S. 19 – La Rochelle (17)
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L’insigne représente les armoiries de la ville de La Rochelle (17). Le sceau connu est celui dont on trouve l’empreinte suspendue à une charte rochelaise ; sur ce précieux titre, figure consigné le serment de fidélité prêté à Louis VIII après la prise de La Rochelle sur les Anglais en 1224.
Sur ce cachet figure un vaisseau, emblème de la ville, voguant à pleines voiles sur une mer agitée et dont l’unique mat est surmonté d’une croix.
En 1696, de nouvelles armoiries sont accordées par Louis XIV ; de gueules (pourpres) au vaisseau d’or, habillé d’argent, voguant sur une mer de sinople (mer de couleur verte, bleue sur l’insigne). Au chef d’azur à trois fleurs de lys d’or. |
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C.R.S. 20 – Limoges (87)
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Surmontant le tout une représentation du blason du Limousin ; d’hermine à la bordure de gueule.
Coupé inférieur est représenté saint Martial, premier évêque de Limoges (87), qui implanta le christianisme en Limousin.
En 1426, le roi Charles VII, de passage à Limoges, permis de surmonter le buste de saint Martial d’un bandeau bleu d’azur avec trois fleurs de lys d’or, symbole de la royauté. |
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C.R.S. 22 – Périgueux (24)
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L’insigne de la CRS 22 est en relation avec la vie du Maréchal Bugeaud de la Piconnerie, où il acquis le titre de duc d’Isly après sa victoire sur les cavaliers Marocains sur l’oued d’Isly au Maroc en 1844, et où il fût député de la Dordogne en 1831. Sa devise : « Ense et Aratro », a été reprise et figure sur le fanion de l’unité autour de l’insigne.
« Par l’épée et par la charrue » sont les symboles matériels de sa devise car il a organisé sa conquête en créant des routes et des villages et en transformant ses soldats en ouvriers et en colons.
Les étoiles dorées sur fond de gueule représentent ses étoiles de général qu’il était pendant la conquête de l’Algérie.
Le fond azur avec l’étoile blanche, représente l’étoile du levant, symbole de l’Afrique du Nord, il était gouverneur général de l’Algérie en 1840.
Le « V » renversé représente son grade de caporal-chef d’honneur de la Légion Étrangère.
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C.R.S. 24 – Agen (Bon-Encontre (47)
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Les armoiries de l’insigne de compagnie sont celles de la ville d’Agen (47).
– De gueules, à un aigle volant de profil, d’argent, tenant de ses pattes une liste du même, sur laquelle est écrit « AGEN » en lettres capitales, de sable, posées à dextre, et une tour d’or, couverte en pavillon de trois pièces, girouetté du même et posée à senestre : desquelles armoiries avaient été accordées à la dite ville par les Rois. Agen vit passer Charlemagne en route vers l’Espagne, d’où l’aigle impérial du blason. En 1243, l’aigle et le château figuraient sur le sceau de la cité. Apanage de la célèbre Reine Margot, sœur des derniers Valois et première épouse d’Henri IV, la ville fut définitivement réunie à la Couronne en 1615. D’après Philippe Lauzun, auteur de l’ouvrage de référence sur les enceintes médiévales d’Agen, le quartier dextre du blason, inspiré du revers du sceau des consuls représenterait la porte du Pin surmontée de trois pointes évoquant les nombreuses tours que la ville comptait (clochers, mirandes, beffrois…). Au XVIIIème siècle on en recensait plus d’une centaine. |
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C.R.S. 25 – Pau (64)
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Coupé supérieur : Sur fond azur, le casque et le panache blanc du roi Henri IV, (il né à Pau en 1553 et fut assassiné par Ravaillac en 1610 à Paris).
Coupé inférieur dextre : blason de la Basse-Navarre. De gueules aux chaînes d’or posées en orle, en croix et en sautoir, chargées en cœur d’une émeraude au naturel.
Coupé inférieur senestre : Le blason du Labourd représentant les provinces Basques. D’or au lion de gueules rampant tenant en sa dextre un dard de harpon du même, posé en barre, la pointe en haut. |
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